Devant l’épidémie, aucune personne ne pouvait pas être épargnée (Chapitre 3 : la société) : Le COVID-19 « kidnappé » par la politique, l’économie et la morale
Département de Recherche de Développement Stratégique de Santé et Environnement de Suntrap
La pandémie de COVID-19 a duré près de deux ans à l’échelle du monde entier, le COVID-19 continuait de muter et de se propager. Les pays sont toujours dans un état semi-ouvert et semi-fermé. Le porte des masques, la mesure de température corporelle et les confinements intermittents dans les communautés sont devenus la nouvelle norme sociale. Après une longue période de gestation et de fermentation de cette épidémie, des problèmes qui n'étaient pas évidents ou étaient dissimulés sont progressivement apparus. A partir du nœud temporel actuel, n’importe que l'épidémie disparaisse ou pas, chacun doit être vigilant et faire le bilan des expériences acquises. Par exemple, comment trouver un équilibre entre l’ouverture sociale et la prévention épidémique, comment éviter ou réduire l'impact causé par l'épidémie dans une certaine mesure et comment prévoir et évaluer à l'avance l'évolution épidémique dans le futur, comment répondre des crises potentielles de la santé publique de l'avenir, comment renforcer la construction du système de santé publique ... L’épidémie de COVID-19 a changé notre manière de vivre, mais notre compréhension sur le changement des modèles sociaux ne fait que commencer.
La récapitulation des préventions contre le COVID-19 pendant les deux années dernières : la Chine a contrôlé la propagation du virus mais en même temps elle a payé un lourd tribut
Au début de l'épidémie, la Chine a mobilisé toute la nation pour la prévention épidémique efficace comme les tests, le dépistage, le confinement et la fermeture, etc. L'épidémie découverte à Wuhan a été d'abord contrôlée, la ville Wuhan et autres plusieurs villes du Hubei étaient fermées par les restrictions. Les isolements de la manière physique ont réussi à bien limiter des circulations populaires de plus grande échelle. Les 345 équipes médicales nationales et 42 600 membres médicaux de la Chine se sont précipités pour aider le Hubei, et des hôpitaux d'urgence spécifiques et des hôpitaux temporaires (Fang cang) ont été construits pour isoler les patients contaminés par le COVID-19 des autres patients. A part ça, les provinces et les villes influencées par des cas confirmés et apparentés à travers le pays ont successivement développé des mesures de fermeture et effectué des tests d'acide nucléique à grande échelle. Lorsque l'épidémie a éclaté, c'était les vacances de la Fête du Printemps pour les Chinois, les ouvriers n'ont pas encore repris le travail, les étudiants n'ont pas encore repris les cours et toute la population de la Chine restait à la maison pour bien exécuter les projets de prévention contre le COVID-19. Grâce à la coordination nationale et à la coopération spontanée des personnes à travers le pays, la gestion de confinement était réalisée avec succès. L’épidémie a été bien maîtrisée pendant seulement 50 jours pour la Chine. Selon un rapport de la revue académique internationale Science à ce moment-là, la fermeture de la ville Wuhan a immunisé plus de 710 mille personnes contre l’infection du COVID-19, a réduit le nombre d'infections potentielles de 96% et a retardé la propagation du nouveau coronavirus à d'autres villes de 2,91 jours.
Les restrictions sérieuses en vue de contrôler la propagation du virus, comme la fermeture de ville ont causé des pertes économiques incommensurables en le même temps. La Chine est la deuxième puissance économique mondiale et son PIB total se situe au deuxième rang mondial. Le produit brut des petites et moyennes entreprises chinoises occupe 60 à 70 % du PIB national et celles-là offrent 80 % des emplois. Dans la situation compliquée de la pandémie, elles étaient attrapées premièrement, supportaient le coût économique de par l'épidémie. Dans Annuaire statistique de la Chine-2021 publié en septembre, les chapitres de « Entreprises privées inscrites au registre du commerce » et de « Nombre d'employés individuels inscrits au registre du commerce » qui doivent être enregistrés chaque année ont été supprimés. Les données publiques telles que le total nombre d'entreprises privées et des entrepreneurs indépendants, ainsi que le nombre d'employés ne sont plus disponibles pour les consultations. Ces chapitres de données existaient au cours des dernières décennies. Lorsque les données officielles ne sont plus divulguées et sont supprimées directement, le manque d'information est une sorte d'information en soi. L'impact grave de l'épidémie en 2020 sur les petites et moyennes entreprises est évident.
Comparaisons de catalogue des la quatrième partie entre Annuaire statistique de la Chine-2020 (à gauche) et Annuaire statistique de la Chine-2021 (à droite)
D’après les données du Bureau national des statistiques, au cours de la prévention de l'épidémie à l’échelle de tout le pays, les pertes économiques des services de la Chine sont au moins plus de 500 milliards yuans. En raison des frictions commerciales sino-américaines et d'autres facteurs, le ralentissement économique est devenu un fait incontestable et l'économie nationale a été frappée de plein fouet par l’épidémie de COVID-19. En plus de l'économie, toute la société a suspendu le travail et la production, et les services du rassemblement à l’extérieur tels que la restauration et le tourisme ont été durement touchés. La liberté de mouvement des personnes a été sévèrement restreinte, les échanges étrangers ont été entravés. Les mesures d'isolement à travers tout le pays ont causé la panique et les services médicaux normaux ont été affectés par exemple, les patients qui avaient besoin d'une intervention chirurgicale d'urgence ne pouvaient pas être diagnostiqués et traités dans les meilleurs temps... Face aux urgences de santé publique, il n'y a pas eu de médicaments et traitements spécifiques correspondants en peu de temps puisque tout le monde n'avait pas bien connu le virus au début de l'épidémie. Donc la Chine a pris des mesures de fermeture de manière décisive au début de l'épidémie, pour minimiser rapidement les dommages du virus. Cette manière d’agir était positive et méritoire durant la période spécifique de la pandémie. Cependant, la société est un système positif et dynamique : comptant sur des restrictions à long terme de mobilité pour « esquiver », le virus nuira grandement au fonctionnement normal de la société. Si l‘épidémie COVID-19 dure encore une année, et s'il y a une autre crise de santé publique, la perte économique sera incommensurable. Ni le gouvernement ni le peuple ne pourront à nouveau supporter une pression aussi forte. Évidemment, s'appuyant sur des mesures de confinement, ce n'est pas une solution à long terme. En vue de développement à long terme, les politiques de la prévention doivent être adaptées. La prévention et le contrôle de l’épidémie normalisés sont très importants, et c'est aussi un sujet qui teste le développement de civilisation humaine.
Bien que nous ayons découvert le virus plus tôt que d'autres pays et publié une série de résultats de recherche scientifique sur le virus ; déterminé sa classification et les propriétés concernant le virus en deux semaines ; réussi à isoler la souche virale en moins d'un mois ; annoncé au monde la séquence génétique du virus et développé le kit de détection de COVID-19 ; démarré d'urgence la recherche et le développement de vaccins ; en même temps, établi des modèles de cellules infectées par le virus ; partagé de plans de diagnostic et de traitement pour les patients de différents degrés ; institué la plate-forme de criblage de médicaments antiviraux en collaboration avec des instituts de recherche scientifique et effectué le criblage des médicaments antiviraux et les autres sujets ... Toutes les actions ont permis de gagner un temps précieux pour la connaissance et la recherche mondiales sur le coronavirus, et ont joué un rôle clé dans la réponse de la communauté scientifique internationale à l'épidémie mondiale. Mais, ces informations n'ont pas été pleinement profitées : dans la concurrence de course avec le virus, les pays n'ont pas réussi à gagner du temps, ni trouvé de solution scientifique. Face à l'épidémie, des pays plus avancés en science et technologie miseront également de barrières physiques pour s'isoler des virus. Il s'agit d'une mesure traditionnelle de prévention et de contrôle qui a été utilisée depuis la peste en 1346, et ne contient pas trop de technologie.
Depuis l'épidémie de SRAS en 2003, nous sommes conscients des méfaits du vicieux coronavirus. Cependant, depuis l'émergence de l'épidémie de SRAS il y a 18 ans jusqu'à nos jours, la recherche sur le vicieux coronavirus a été intermittente. Dans la base de données de la collection de base de Web of Science, en comparaison des 1 007 articles de recherche sur le coronavirus en 2004, il n'y en avait que 594 en 2011. Il y a encore une grande lacune dans notre connaissance du coronavirus. Ce n'est qu'en comprenant les questions scientifiques de base que nous pourrons formuler une stratégie scientifique pour lutter contre le COVID-19.
Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de médicament capable de traiter spécifiquement le coronavirus au sens strict sur le marché. Pendant l'épidémie de SRAS, certains scientifiques ont déjà affirmé que certains médicaments pouvaient lutter contre le SRAS, mais lorsque l'épidémie s'est calmée, ces recherches se sont également évanouies. Si la recherche continue sur le coronavirus malin peut être maintenue, alors lorsque le nouveau coronavirus frappera à nouveau, nous pourrons être pleinement préparés à réduire, voire à éviter les risques énormes et les coûts économiques de la politique d'isolement physique. C'est cette épidémie qui a mis à nu nos lacunes dans le système de santé publique.
Bien que nous ayons connu des crises majeures de santé publique, nous n'avons pas résumé notre expérience de manière exhaustive, ni tiré les leçons de cette année-là. Plus l'épidémie s'éternise, plus il sera difficile pour la Chine de rétablir ses relations avec le monde selon l'état actuel, et la dynamique moins optimiste s'est dégagée.
La situation mondiale actuelle de la lutte contre l'épidémie COVID-19 : chaque pays se bat dans son coin, encourage tout le monde à se faire vacciner
En mars 2020, lorsque l'épidémie domestique est devenue progressivement stabilisée, des cas sont survenus dans d'autres pays d'outre-mer successivement. Qu'il s'agisse de régions développées ou sous-développées, l'attitude envers le COVID-19 est de « coexister avec le virus et se combattre dans son coin » depuis le début de l'épidémie jusqu’à aujourd’hui, et la fermeture du pays et de la ville est un dernier recours quand ils n'ont donc pas d'autres choix. À l'heure actuelle, des études ont confirmé que le COVID-19 ne peut pas être éliminé, et les pays espèrent parvenir au rétablissement normal de l'ordre social par l'immunité collective. C’est à dire que 55-80% de la population est infectée ou vaccinée. La vaccination est devenue le meilleur moyen d'améliorer la situation de l'épidémie. Par conséquent, une bataille mondiale sans précédent pour les vaccins a officiellement commencé. Afin de prouver sa force médicamentaire nationale, chaque pays a développé de nouveaux vaccins anticoronavirus individuellement dans la lutte contre l’épidémie COVID-19 et encourageaient activement la vaccination à travers tout le pays. En moins d'une année, plus d'une douzaine de nouveaux vaccins anticoronavirus ont vu le jour les uns après les autres, dont quatre ont été approuvés dans la commercialisation du marché domestique. La recherche et le développement du vaccin visent à protéger la santé de la population. Cependant, le vaccin est encore loin d'être prouvé dans la pratique clinique et d'être produit en série et appliqué en toute sécurité à tous. La plupart des vaccins contre le coronavirus existants sont développés selon les souches d'origine de COVID-19, et la production de masse est réalisée sans essais cliniques complets. En raison de la durée de développement et du cycle de vérification courts, l'infection malgré la vaccination a émergé à grande échelle dans le monde entier. Après la vaccination, les différences individuelles feront qu'une certaine proportion de la population avoir des réactions anormales, et les cas graves pourront même mourir. Historiquement, personne ne pouvait pas préparer avec succès un vaccin opportun et spécifique pour un pays comptant plus de centaines de millions de personnes dans un cycle antiscientifique.
Le vaccin anticoronavirus de la Chine n'appartient pas à la première classe de vaccins et la vaccination obligatoire n'est pas autorisée conformément à la loi. Ainsi, la vaccination repose sur le principe volontaire. Tant que le virus continue de muter, de nouveaux « vaccins de rappel » doivent être continuellement développés. Avec la promotion du plus grand nombre de la troisième dose du vaccin, les vaccinations anticoronavirus pour les personnes âgées de plus de 60 ans et les enfants âgés de 3 à 11 ans ont été entièrement lancées, et la demande du gouvernement pour les vaccinations est passée sous une autre forme de l'augmentation de l'efficacité du vaccin à la poursuite du taux de couverture et à la réduction du taux de forme grave de COVID-19 après vaccinations. A ce stade, après la vaccination du peuple, il n'y a pas d'annonce publique du test de suivi du niveau d'anticorps neutralisants des vaccinés publiée par l'organisme concerné. On ne sait pas combien d'anticorps se trouvent dans l'organisme après la vaccination. La surveillance des effets indésirables après vaccination n'a pas été renouvelée depuis son annonce en mai. Il existe des rapports constants selon lesquels parmi les patients atteints de COVID-19, les personnes vaccinées représentent la majorité. Au 20 novembre 2021, la vaccination de la Chine avait couvert 1,225 milliard de personnes, et parmi les quelles 1,076 milliard de personnes avait terminé tout le schéma du vaccin. Les taux de couverture de la vaccination ont atteint respectivement 86,9% et 76,3%. Théoriquement, le taux de la couverture vaccinale dans notre pays a atteint 80% de la demande d'immunité collective. Ce qu'on appelle la barrière stricte de l'immunité collective a-t-elle été établie ? Si les vaccins peuvent vraiment atteindre l'immunité collective, pourquoi les mesures physiques de confinement strict sont-elles obligatoires après la découverte des cas confirmés ? Si les vaccins peuvent réellement réduire la mortalité, pourquoi même dans les pays développés occidentaux où les vaccins sont très populaires, le nombre actuel de morts est encore plus grand que l'année dernière lorsqu'ils n'étaient pas vaccinés ? Une fois que des technologies immatures ou même dangereuses sont mises en œuvre, le pays tout entier sert de cobaye dans des expériences sociales à grande échelle. Il n'est pas étonnant que le peuple présente des méfiance sur l'efficacité et la sécurité du vaccin.
Le COVID-19 est un virus qui continue de muter au cours de sa propagation, et l'attitude la plus rigoureuse et la plus scientifique doit être nécessaire pour concurrencer avec le virus. Pendant ces derniers mois, l’efficacité protectrice des vaccins contre les souches mutantes de COVID-19 de diverses techniques à travers le monde s’est réduite d’un certain niveau. Il restait toujours des questions auxquelles il faut répondre sur l’épidémie qui a duré deux ans telles que l’origine, le « zéro patient », etc., à cause des mesures de prévention comme l’isolement développées par tous les pays. La société mondiale doit toujours être ouverte et il est impossible pour les pays d'étouffer le virus par eux-mêmes. Par conséquent, en repliant sur le passé et combattant dans son coin, le virus ne pourra pas être éliminé et la société ne pourra pas revenir à la normale. Le système de santé publique mondial doit être ouvert et coopératif, et les vaccins ne doivent pas devenir un placebo pour la stabilité sociale.
L'épidémie n'est pas seulement une crise de la santé publique, mais elle a également mené des défis à la société et à l'économie
L'épidémie a déjà donné l’impact irréversible. Non seulement les systèmes de santé publique de beaucoup de pays sont confrontés à des défis, mais toutes les populations du monde entier sont également touchées par l'épidémie. Cet impact ne se reflètait pas seulement dans les menaces pour la santé et la sécurité, mais aussi dans les changements causés par la société et l’économie sous la crise de virus. Dans le contexte de la mondialisation, l'épidémie est comme une pierre de touche. Les intérêts politiques, économiques et moraux des pays sont profondément enchevêtrés et personne ne peut être immunisée.
1. Le virus kidnappé par la politique :
Les affaires de COVID-19, ce qui était à l'origine une affaire scientifique, sont devenues un enjeu politique sous la manipulation politique. Derrière les performances anti- COVID-19 de divers pays se cachait davantage la défense de positions politiques et de valeurs politiques. Les pays développés prenaient la sécurité nationale comme l’excuse pour étiqueter de nombreux matériels anti- COVID-19 comme matériels stratégiques, et mettaient en œuvre le super nationalisme ; pendant la période de vaccination, les pays accumulaient de grandes quantités de vaccins sur le principe de priorité nationale, conduisant au surplus de vaccins nationaux et l’indisponible pour d'autres pays ; l’origine du virus était toujours un mystère, et c'est devenu un outil pour les politiciens pour consolider le pouvoir politique et le régime ; le polémique diplomatique national en l’air et l’état de conflit entre des gouvernements étaient toujours là ... Bien que la science soit supérieure à la politique, la politique peut interférer avec la science. Les voix professionnelles rationnelles ont été étouffées, les conflits raciaux se sont encore intensifiés et les préjugés sociaux ont été continuellement amplifiés. Donc, l'autorité et la conviction du gouvernement et des scientifiques ont considérablement diminué.
L’exploration en profondeur combinant l’histoire, l’économie, la culture et la ociété modernes sur des concepts géopolitiques traditionnels montre que le système de mondialisation dans le monde d'aujourd'hui est en fait dominé par les pays développés occidentaux qui exportent les systèmes et concepts occidentaux vers le monde extérieur. La gouvernance mondiale repose fortement sur l'ordre mondial et les règles formulées par l'Occident. Certains pays occidentaux permettent même aux intérêts des partis de l'emporter sur les intérêts du peuple, sans tenir compte de la vie et de la santé des gens ordinaires. Le Parti démocrate et le Parti républicain des États-Unis sont en désaccord sur la question de la vaccination. Le Parti démocrate a mis en œuvre l'ordre obligatoire du masque et les membres du Parti républicain ont lancé conjointement une motion ; le Parti démocrate a mis en œuvre une politique de vaccination obligatoire, mais les membres du Parti républicain proposaient une interdiction de la vaccination obligatoire ; les politiciens des deux parties combattaient fréquemment sur les normes de test d'acide nucléique, masques, reprise du travail, fournitures médicales et dispositions du projet de loi de sauvetage,etc. Toutes les divergence ont retardé la mise en œuvre des mesures de la prévention contre COVID-19, et le système judiciaire et l'opinion publique sont progressivement devenus des outils de concurrence partisane.
Afin de détourner la pression de la lutte intérieure contre l'épidémie, les États-Unis ont dirigé la vague de haine vers la Chine, présentant la Chine comme une menace extérieure pour intégrer les intérêts intérieurs. Ils ont laissé délibérément l'opinion publique face aux crises, et procédé à une stigmatisation ciblée, ce qui a non seulement perturbé le système normal d'informations internationales, mais aussi endommagé gravement la coopération mondiale. Au début de l’épidémie, le New York Times a accusé la Chine d'avoir fermé la ville pour lutter contre l'épidémie. Selon le premier, c’est un acte d'ignorance des besoins de la population et de perturbation de l'ordre social, mais la fermeture de la ville italienne a été exprimée comme une mesure visant à sacrifier l'économie nationale et à prendre soin de la vie et de la santé de la population. Malgré les échanges commerciaux et la coopération entre la Chine et l'Australie, l'Australie s'est toujours opposée à la Chine sur de nombreuses questions sensibles impliquant la géopolitique, la gouvernance internationale et la sécurité nationale, etc. ces dernières années. Pendant cette épidémie, l'Australie, les États-Unis, la France, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande et d'autres alliés se sont séparés de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) pour lancer une « enquête internationale » visant la Chine. La Chine et les États-Unis sont les deux plus grandes économies du monde. Dans la situation actuelle, la lutte contre l'épidémie aurait dû être une coopération mondiale menée par la Chine et les États-Unis, mais elle est devenue le « champ de bataille » des frictions politiques entre ces deux puissances.
Avant la pandémie de COVID-19, la communauté mondiale a apporté de nombreuses contributions en réponse à la crise grâce à la collaboration internationale. Cependant, après le déclenchement de l’épidémie COVID-19, il est devenu de plus en plus difficile pour les actions collectives internationales de parvenir à un consensus. La géopolitique et l’épidémie COVID-19 ont augmenté les variables de la situation mondiale actuelle. Le monde montre progressivement une situation dans laquelle différentes idéologies et positions de classe s'opposent. Lorsque la structure politique connaît des changements bouleversants, la mondialisation se tourne vers l'altermondialisation et le multilatéralisme se rapproche de l'unilatéralisme. Le nationalisme scientifique, le nationalisme vaccinal, le nationalisme économique, le protectionnisme commercial, l'isolationnisme géographique, etc. ont commencé à monter en puissance. Les intérêts des différentes classes politiques à travers le monde seront redistribués et les frontières politiques entre les pays se préciseront de plus en plus à court terme. Ce changement de situation politique existe depuis longtemps, et l'épidémie sert de booster pour agrandir la pointe de l'iceberg du monde divisé.
Dans le monde d'aujourd'hui où la situation politique ne cesse d’évoluer, quel que soit le pays ou quelle que soit l'origine culturelle, toute mesure de lutte contre l’épidémie devra payer un prix économique énorme. L’épidémie COVID-19 a inondé l'économie mondiale dans la crise, et les économies et les systèmes de capital de tous les pays ont été fortement affectés.
2. Le virus kidnappé par le capital
La propagation à grande échelle de l'épidémie de COVID-19 a entraîné un remodelage des chaînes industrielles et des chaînes d'approvisionnement mondiales. Les pays développés tels que les États-Unis sont confrontés au problème de l'évidement de leurs industries manufacturières, ce qui a directement provoqué le rétrécissement de l'industrie manufacturière aux États-Unis. Par exemple, la proportion d'emplois non agricoles aux États-Unis engagés dans l'industrie manufacturière a été passé de 20,5 % en 1980 à 8,6 % en 2020. C'est pourquoi de nombreux pays préconisent le retour des industries manufacturières étrangères sur leur territoire : la France déclare vouloir reprendre le contrôle de l'industrie médicale concernant les conditions de vie du peuple ; les États-Unis remboursent toutes les dépenses liées à la délocalisation de la Chine vers le continent américain ; 7 % des entreprises manufacturières japonaises de l'est de la Chine prévoient de revenir au Japon et 1 à 2 % ont l'intention de se délocaliser en Asie du Sud-Est.
Il existe un conflit croissant entre les pays développés souverains et le capital transnational. Il est à noter que les intérêts entre les pays développés souverains et le capital transnational sont fortement dépendants. Ce dernier a pour but de réaliser une rentabilité à l’échelle mondiale, tandis que les pays développés souverains veulent booster leur économie tout en conservant leurs avantages par rapport aux autres pays. Précisément dit, Wall Street profite de la puissance politique et militaire des États-Unis comme un outil au service de ses intérêts fondamentaux, l'emportant sur les États-Unis et étant indépendant du gouvernement américain. En réponse à l'impact économique négatif de l'épidémie, Wall Street contrôle les principaux marchés financiers de Wall Street par le biais de la Réserve fédérale, intervenant la crise financière et sociale aux États-Unis dans tous les aspects et influençant directement les décisions gouvernementales. La mise en place d'un plan de relance budgétaire et monétaire d'une ampleur sans précédent aux États-Unis a entraîné une hausse générale des prix de divers actifs sur les marchés des capitaux. Les dernières données sur l'inflation publiées par le Département du Travail des États-Unis montrent que l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté pour le 17e mois consécutif en octobre 2021, avec une hausse de 6,2 % en glissement annuel, ce qui constitue le taux d'augmentation sur un an le plus rapide depuis 1990. Selon les statistiques du Bureau de la Statistique du Travail des États-Unis, une personne gagnant 150 000 dollars au 1er janvier 2021 devrait désormais gagner 157 300 dollars pour avoir le même pouvoir d'achat. Mais avec une augmentation moyenne des salaires aux États-Unis de seulement 3 %, la hausse du salaire n'a pas répondu aux attentes.
Les gens de différentes classes sociales ont des manières différentes de gérer la santé et la liberté individuelles. Par exemple, les classes moyennes et supérieures bénéficient d'une bonne sécurité sociale, suivent des mesures de protection strictes contre le COVID-19 et sont à l'aise pour travailler à domicile ; les employés de la fonction publique et les cols blancs des entreprises de la classe moyenne doivent choisir entre le maintien de leur salaire et la protection de leur santé ; tandis que les milliers de travailleurs au bas de l'échelle qui luttent pour survivre doivent faire face à des conditions de travail à haut risque mais touchent un salaire misérable. C’est pourquoi qu’il y avait une « vague de démission » au printemps de cette année. Selon les dernières données du Département du Travail des États-Unis, plus de 24 millions de travailleurs ont quitté leur emploi depuis avril 2021, et le nombre d'offres d'emploi enregistrées a dépassé les 10 millions pendant quatre mois consécutifs. À cause des perturbations continues de la chaîne d'approvisionnement et des pénuries de main-d'œuvre, les pressions inflationnistes s'étendront à des domaines tels que le logement et l'énergie. Ainsi, la polarisation entre les riches et les pauvres s'accentuera.
La santé publique est un système social, plus ou moins liée à l'économie, à la politique et au pouvoir exécutif du gouvernement. Alors que les vaccins/médicaments spécifiques anti-COVID-19 mis au point par divers fabricants n'en sont encore qu'au stade des essais cliniques ou que les fruits de recherche viennent d’être publiés, c’est-à-dire que leur innocuité n'a pas encore été évaluée, mais un filet invisible a déjà été tendu par le capital. Maintenant, le COVID-19 continue de muter et de se propager à l’échelle mondiale, le vaccin est devenu un nouveau trésor de la richesse dans l'industrie pharmaceutique au cours des deux dernières années. Selon les statistiques de la Commission nationale de la Santé, à la fin du mois d'octobre, 2,26 milliards de doses du vaccin ont été administrées en Chine et 1,5 milliard de doses ont été fournies dans plus de 100 pays, soit un total de près de 3,8 milliards de doses. Sur la base d'une dose unique de 60 à 90 yuans, la taille totale de ce marché a dépassé les 200 milliards de yuans. Mais il ne s'agit que de la part des deux premières injections, c’est-à-dire que la taille future du marché des injections de rappel devrait se situer entre 64,2 et 96,3 milliards de dollars. Le rapport de Pfizer pour le troisième trimestre 2021 montre que le vaccin contre le COVID-19 a contribué à ses revenus à hauteur de plus de 24 milliards de dollars, et la société prévoit de réaliser 36 milliards de dollars de revenus pour ce seul vaccin à la fin de cette année. Avant cela, même l'adalimumab de l’entreprise AbbVie, le champion dans le secteur pharmaceutique pendant de nombreuses années, avait des ventes annuelles de seulement 20 milliards de dollars US.
La pandémie de COVID-19 a lourdement pesé sur les économies développées et en développement, avec une contraction économique encore plus importante que celle de la crise financière internationale de 2008. En plus de faire grimper le niveau d'endettement mondial, elle a également augmenté le risque d'endettement du système financier mondial et créé une répartition sociale plus inéquitable. Dans certains pays, les partis au pouvoir et les gouvernements ont eu tendance à favoriser les grandes entreprises, l'élite et la classe capitaliste lorsqu'ils ont envisagé des projets de relance économique, négligeant ainsi les propriétaires de petites et moyennes entreprises, les entrepreneurs indépendants, les salariés, les moins favorisés et les chômeurs. Dans la période post-épidémique, les différences structurelles de l'économie auront un impact direct sur le temps nécessaire aux pays différents pour se redresser, et pourraient même exacerber davantage le protectionnisme commercial et fomenter des sentiments nationalistes. Pour que l'économie mondiale se relance, le système économique de chaque pays est confronté à des défis majeurs de planification en termes de santé publique, de gestion de la dette, de politiques budgétaires, de politiques monétaires et de réformes structurelles. En même temps, il faut avoir recours à une transition progressive d'une reprise soutenue par la demande publique à une reprise tirée par la demande privée, afin de parvenir à un développement économique durable dans son ensemble.
Les attributs économiques influent sur les attributs culturels et, indirectement, sur les différentes valeurs recherchées par les êtres humains. Cette épidémie, influencée par des facteurs politiques, économiques, culturels et technologiques, est un révélateur de la complexité morale de la société mondiale.
3. Le virus kidnappé par la morale
Nous vivons dans une société où les informations se présentent de manière fragmentée. L'accélération du rythme de vie a entraîné un manque général de patience de la part du public. Généralement, il faut prendre du temps pour mettre en place des décisions prises par le gouvernement en raison des intérêts contradictoires des différents groupes à prendre en compte. Pourtant, le public s'attend à ce que les politiques et les mesures aient un impact immédiat, ce qui peut entraîner une certaine frustration chez le public si les résultats ne sont pas visibles. Pire encore, les médias sociaux et l'internet ont considérablement réduit les opportunités d'accès aux différentes informations, créant ainsi un cocon d'informations à sens unique. D’ailleurs, la prolifération de l'information a facilité l'accès à l'information, ce qui aurait dû rapprocher les gens, mais a abouti à une vision plus étroite du monde, exacerbant le fossé entre les gens. Les opinions établies se répètent sous leurs yeux et les barrières entre les différents cocons sont de plus en plus profondes. Peu à peu, les gens sont de moins en moins habitués à coexister avec des points de vue différents, et la capacité à s'engager dans un débat public constructif décline rapidement. Ce point de vue est particulièrement marqué pendant cette épidémie. Les communautés scientifiques nationales et internationales devraient permettre l’existence des voix différentes, mais il y a peu de discussions publiques sur les points de vue opposés en Chine. Lorsqu'on présente des points de vue opposés sur un événement public, un débordement émotionnel écarté du point de vue lui-même surgit, amplifiant une déclaration radicale d’une personne pour amener le public à la diviser en camps. En fait, il n'y a rien de mal à exprimer sa propre opinion et le fait d’avoir des points de vue opposés promeut parfois une meilleure compréhension de l'autre. La société civile doit permettre l'expression de différentes opinions et a besoin de la voix de la vérité. En réalité, la science n'est pas synonyme d'information, celle-là est un outil qui nécessite une réflexion indépendante. Si les opinions sont exprimées simplement pour argumenter afin de gagner sur les autres et pour augmenter le coût du jugement de l'information, cela n'aide pas à comprendre la vérité. De nombreux savants et chercheurs ont le don d'analyser les sociétés, les cultures, les sciences et les technologies, la politique, l'économie, la diplomatie et même les hommes politiques étrangers, mais dès qu'il s'agit d’analyser des décisions pertinentes dans leur propre pays, ils n’arrivent pas à réagir vite et même se tiennent à l’écart. Des études concernés montrent que le processus de recherche approfondie sur les grands dossiers nationaux par les chercheurs chinois en sciences sociales a environ 1 à 2 ans de retard en comparaison avec les politiques nationales, les dynamiques stratégiques et les grandes orientations. Prenons par exemple l’Initiative « une Ceinture et une Route » proposée à l'automne 2013. Depuis sa proposition, 116 245 articles de recherche sur les politiques ont été publiés sur CNKI (China National Knowledge Infrastructure en anglais), dont 78 % ont été publiés depuis 2017. Au cours de la première année et demie de son apparition (2013-2014), il n'y a eu que 837 articles de recherche en la matière, et il n’y a presque aucune discussion approfondie sur ce sujet. Cela, en particulier, n'est pas propice au développement durable d'une société de manière saine et ordonnée.
Les sociétés orientales ont tendance à privilégier les intérêts à long terme. Par exemple, le confucianisme met l'accent sur les valeurs d'autorité, de hiérarchie, de subordination du pouvoir et des intérêts individuels, et sur l'évitement des conflits frontaux. En général, l'État prime sur la société et la société sur l'individu. Cela contraste fortement avec les convictions des sociétés occidentales, qui ont tendance à se concentrer sur les intérêts immédiats. Les sociétés occidentales prônent la liberté, l'égalité, la démocratie et l'individualisme. En un mot, les Occidentaux se méfient du gouvernement, sont opposés à l'autorité, privilégient les freins et contrepoids et encouragent la concurrence. Face à une crise, les sociétés et les cultures orientales et occidentales ont des normes et des lignes de fond différentes, ce qui détermine la différence dans la capacité de chaque société à résister à l'impact de l'épidémie. Que nous le voulions ou non, nous sommes tous impliqués dans le choix moral de répondre à l'épidémie, c’est-à-dire de maximiser le bien commun collectif. La liberté individuelle est limitée lors de la riposte à l’épidémie, et les intérêts de l'individu doivent correspondre à ceux du grand public, comme la mise en quarantaine, la notification des déplacements personnels, l'interdiction des rassemblements selon les protocoles sanitaires. Au cours de la prévention et du contrôle de cette épidémie, le grand public doit se conformer à la loi et à l'éthique sociale. Pourquoi ? Parce que notre famille et nos amis peuvent être la source de l'infection et des personnes vulnérables et que les activités sociales auxquelles nous participons et l'environnement public dans lequel nous vivons peuvent être le vecteur de l'infection. Tout au long de l'histoire, il est facile de voir une règle qui coexiste avec les maladies infectieuses : la recherche des boucs émissaires. Il s'agit des personnes qui rejettent la faute sur les autres en invoquant un prétexte quelconque, qui tirent profit de la moralité, qui s'arrogent le droit moral de contraindre ou d'attaquer les autres et d'influencer leur comportement. En fait, la moralité n'est pas une force coercitive et forcer les autres à faire ce qui est « moral » est en soi anti-moral. Le politiquement correct et le kidnapping moral sont en fin de compte des expressions de supériorité personnelle, et l'héroïsme individuel et le sacrifice de son intérêt personnel pour autrui ne valent pas la peine d'être promus. Forcer les autres à faire ce que l’on préconise afin d’obtenir un sentiment de supériorité n'est qu'une façon d'« embellir » ses bonnes intentions plutôt que de les exprimer de tout son cœur. N'oubliez pas de réfléchir au milieu du chaos de l'épidémie. Celle-ci sera finalement résolue par la science et non par le sensationnalisme et la sentimentalité.
En réalité, l’épidémie de COVID-19 n’est pas en elle-même effrayante. Ce qui est effrayant, c'est le resserrement de l'espace du discours, l'environnement moral de plus en plus pressant, ainsi que la peur et la panique constantes créées par les gens mal intentionnés. Les patients sont des victimes et des vulnérables de la société, et ont besoin de plus de compassion et de soins. Les informations sur la trajectoire des personnes infectées doivent être rapportées en interdisant strictement de qualifier de « tumeurs » les personnes infectées ayant une forte capacité de transmission. Il faut éviter d’utiliser les titres orientés pour manipuler l’opinion publique tels que « À cause d'une personne infectée, la moitié de la Chine est impactée ». Il faut aussi veiller à réduire le sentiment de honte et la peur de l'exposition de la vie privée des personnes infectées. Pour conclure, la civilisation d'aujourd'hui n'est plus celle des XVIIIe et XIXe siècles.
L'impact politique et économique négatif de l'épidémie de COVID-19 a exacerbé le risque de troubles potentiels au sein de la société et a intensifié les conflits entre les différentes classes ou positions au sein des communautés, ce qui a une influence significative non seulement sur les échanges multiculturels entre les communautés du monde entier, mais a également le potentiel de remodeler le paysage politique, économique et culturel mondial.
La pandémie de COVID-19 n'est pas un simple virus et il nous est difficile de supporter durablement la pression de la prochaine vague épidémique à ce rythme.
Les chocs inattendus sont fréquents et doivent être prévus. Même des villes comme New York aux États-Unis et Wuhan en Chine, qui figurent parmi les villes de puissance médicale du pays en termes de nombre de lits, de personnel médical et d'hôpitaux de première classe au grade 3, auront du mal à faire face à l'afflux massif des patients vers les hôpitaux après la propagation de l'épidémie. Précisément dit, même les ressources médicales les plus puissantes n’arrivent pas à résoudre ce problème dans une situation qui était déjà hors de contrôle. Les virus sont non seulement une question de pathologie, mais aussi une question de santé publique. D’ailleurs, ils sont aussi liés à l’économie, à la politique et à la société. Que les pays soient développés ou non, l'inadéquation du mécanisme de réponse à la catastrophe, l'imperfection des politiques de santé publique, le manque de capacité à préparer les approvisionnements et le manque d'objectivité dans le jugement des faits sont autant de problèmes évidents au cours de cette épidémie. Nous devons faire face au COVID-19 avec une attitude scientifique. Les leçons à en tirer ne sont pas de rejeter la responsabilité sur autrui ou d'avoir une solution opportune lorsque la pandémie se reproduit, mais d'éviter les problèmes susmentionnés à la source. En conclusion, mieux vaux prévenir que guérir.
Le COVID-19 a ravagé le monde depuis un an, pénalisant dans une certaine mesure la société humaine comme la politique, l’économie et la culture. Si cette pandémie se poursuit pour une année de plus, les conséquences sur les moyens de subsistance des personnes pourraient être inimaginables. À une époque où la vie de la plupart des gens est affectée, il est plus important d'essayer de survivre dans cette société que de dépenser du temps et de l'argent pour échapper au virus par le confinement, surtout à un moment où le dividende du développement de notre pays est à un tournant...
L'augmentation des taux de transmission et de mortalité du COVID-19, associée à la mutation de plus en plus violente de la souche, menacerait de rompre la loi dite « augmentation du taux de transmission mais diminution du taux de mortalité ». Même si ce n'est pas le cas, compte tenu de l'infection fréquente malgré la vaccination, il existe un risque élevé que le COVID-19 devienne une maladie infectieuse comme la grippe, avec une apparition saisonnière. Le COVID-19 coexistera longtemps avec l’humanité et les crises de santé publique se normaliseront. Les risques potentiels cachés dans la société humaine analysés ci-dessus seront toujours présents avec la normalisation des crises de santé publique, et la probabilité d'apparition des risques reste toujours élevée.
Le COVID-19 a accéléré bon nombre des changements déjà enregistrés, et personne ne peut se permettre de rester à l'écart. À l'avenir, face à une éventuelle épidémie « prolongée », il est impératif que les pays du monde entier renforcent systématiquement leurs systèmes mondiaux de prévention des épidémies. Il faut régler les problèmes liés à la science par la science elle-même, et tous les pays doivent être conscients et vigilants. À ce jour, afin de rétablir rapidement l’ordre social, il est essentiel de développer un médicament spécifique contre le COVID-19 pour prévenir le virus et ses souches mutées, ainsi que pour traiter la maladie causée par ce virus, car les personnes asymptomatiques et légèrement infectées constituent toujours le groupe le plus important de l'épidémie actuelle. Le rôle du médicament spécifique n'est pas simplement de contrôler l'épidémie et de restaurer la production, mais d'empêcher l'épidémie de se reproduire avec la même probabilité élevée que la grippe et de la contrôler dans les premiers stades de l'infection. La lutte contre l'épidémie relève de la responsabilité de la société dans son ensemble et la conception de nouveaux médicaments doit tenir compte de la clinique et des patients à l’échelle mondiale. Il faut développer des préparations médicamenteuses hautement sûres, peu coûteuses et faciles à utiliser afin de mieux aider les populations des pays et régions moins développés.
Le succès d'un seul pays dans la lutte contre l'épidémie de COVID-19 ne signifie pas le succès de la lutte mondiale contre l'épidémie, et aucun pays ne peut rester à l’écart face à l'épidémie. À cet égard, nous devons encourager l'ouverture scientifique et technologique et la coopération conjointe. La Chine doit, en outre, mobiliser pleinement ses forces de recherche scientifique, encourager activement la R&D indépendante, et accorder l'importance voulue à la participation des forces sociales, y compris les entreprises privées, à la lutte contre l'épidémie par l’intermédiaire de la science et de la technologie, et ne doit pas ériger de barrières. Elle doit aussi réduire les consommations inutiles au sein de la société et maintenir l'équilibre entre l'épidémie et la vie sociale normale en perturbant le moins possible l’économie, en adoptant les mesures les plus prudentes et l'attitude la plus positive. Cette épidémie est à la fois une crise et une opportunité, et nous devons saisir cette occasion pour reconstruire ce monde et en faire un lieu plus sain et plus résilient.
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